Maurice Sizaire

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Maurice Sizaire
Son frère Georges au départ du Grand Prix des Voiturettes de Dieppe en 1908 (sur Sizaire-Naudin).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
ChampignyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maurice Hippolyte SizaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Maurice Sizaire ( dans le 1er arrondissement de Paris - à Champigny (Yonne)[1]) est un ingénieur automobile autodidacte français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avec son jeune frère Georges et un camarade Louis Naudin, il construit une voiture sur son temps libre qui sera utilisable en 1903, puis mise en production en 1906 à raison de deux voiturettes par jour.

En 1912, il quitte les automobiles Sizaire-Naudin après un différend avec l'investisseur de l'entreprise.

En 1913, il cofonde l'entreprise Sizaire-Berwick. Mais la Première Guerre mondiale interrompt l'aventure de la branche française. Maurice Sizaire propose toutefois une idée d'automitrailleuse à hélice qui ne sera pas retenue[2].

En 1918, il rejoint à Londres son ancien associé Berwick, qui a prospéré pendant la guerre, comme « chief designer ». Sur son temps libre, il améliore le concept de roues indépendantes pour améliorer le confort et la tenue de route[3].

En 1920, de retour en France, il présente avec son frère Georges deux châssis. Mais, sans moyens, l'entreprise cesse son activité en 1928. Il produit la première voiture de série au monde[réf. nécessaire] à avoir une suspension entièrement indépendante, la Sizaire frères 4RI.

En 1933, il rentre dans l'entreprise Tecalemit qu'il quitte à la fin de 1960 à l'âge de 83 ans.

Entreprises qu'il a cofondées[modifier | modifier le code]

  • Sizaire & Naudin en 1904 ou 1905 - production de 1906 à 1913 : 4 000 voitures carrossées
  • Sizaire-Berswick en 1913 avec son usine à Courbevoie
  • Sizaire Frères de 1922 à 1927 - production : 700 châssis

Inventions[modifier | modifier le code]

  • Direction à crémaillère transversale
  • Suspensions avant indépendantes (1905 ?)

Postérité[modifier | modifier le code]

Un de ses petits-fils, Jean-Marie Hannebert, a acquis une automobile Sizaire-Naudin de 1910 qu'il engage dans des rallyes[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives de Paris 1er, acte de naissance no 5, année 1878 (page 2/31) (avec mention marginale de décès)
  2. “Wind wagon” : une idée française sans lendemain.
  3. Éric Favre. Sizaire et Naudin, silence on coule ! Gazoline, 12 mai 2003. Lire en ligne
  4. Pascal Boursier. La cinquième édition du rallye Paris-Rambouillet a rassemblé une cinquantaine d’ancêtres. L'Écho républicain. 11 juin 2018. Lire en ligne

Sources[modifier | modifier le code]

  • Paul Badré. Maurice Sizaire homme de génie oublié. Éditions Edifree - La Vie de l'Auto, 1985, (ISBN 9782905171023)